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BIENVENUE SUR LE PROJET

Le projet « Europeana » vise Ă  sensibiliser les citoyens europĂ©ens au lien entre la mĂ©moire commune europĂ©enne et leurs opinions individuelles. À la maniĂšre de l’auteur de la piĂšce, Patrik Ourednik, Ă  vous de poursuivre le texte en fonction du thĂšme !

Le but : raconter les vingt derniĂšres annĂ©es pour arriver jusqu’à aujourd’hui, et penser demain. À votre endroit, avec votre sensibilitĂ©, toute trace de votre vĂ©cu, idĂ©es, souvenir est bienvenue. Écrire et penser contre soi-mĂȘme, voilĂ  un dĂ©but de dĂ©mocratie ! Vos apports seront tous ensuite relus et assemblĂ©s pour former un seul grand texte.

Pour chaque thĂ©matique, comme l’exemple ci-dessous, vous allez pouvoir proposer un des trois Ă©lĂ©ments ci-dessous, ou les trois :

Une idée suivie de sa contradiction.
Une anecdote personnelle, concrÚte, vécue ou imaginée.
Un fait divers, comme un contrepoint humoristique aux théories.

Vous pouvez bien Ă©videmment nous Ă©crire quelque chose qui vous soit plus familier, en lien avec le thĂšme, et qui sorte de cette consigne. Nos rĂ©dacteurs l’insĂ©reront dans le texte final.

ThÚme 1 : Identité nationale et multiculturalisme

Les Anglais Ă©taient pragmatiques et les Anglaises....

…avaient de grands pieds et les Italiennes de gros seins et les Italiens Ă©taient insouciants et les Allemands Ă©taient attentifs à l’hygiĂšne et n’avaient aucun sens de l’humour.  Et les Irlandais buvaient beaucoup trop et les Ecossais Ă©taient de grands randonneurs et les Français étaient arrogants et les Grecs complexes et les TchĂšques lĂąches et les Polonais buvaient beaucoup trop et les Italiens Ă©taient bruyants et les Bulgares attardĂ©s et les Espagnols tĂ©nĂ©breux et les Hongrois prĂ©tentieux. Et les Espagnols dansaient le flamenco et les Tziganes lançaient des regards noirs et les Russes Ă©taient arrogants et les SuĂ©dois pragmatiques et les Juifs rusĂ©s et les Français insouciants et les Anglais prĂ©tentieux et les Portugais attardĂ©s. Et les Français avaient le SAVOIR-VIVRE et les Anglais le FAIR-PLAY.
Et certains philosophes disaient que l’identitĂ© nationale Ă©tait une construction de la pensĂ©e, que tout citoyen Ă©tait citoyen du monde et qu’il importait peu de connaĂźtre les origines d’un ĂȘtre humain, l’essentiel Ă©tant de connaĂźtre sa destination, son but philosophique, religieux ou encore politique.

Mais d’autres continuaient Ă  penser et Ă  clamer que l’identitĂ© nationale est la plus belle chose qui soit donnĂ©e Ă  l’homme, un sentiment d’appartenance Ă  une communautĂ©, une histoire, et que c’était le seul fondement possible d’une identitĂ© humaine;

Une femme qui avait des origines russes, allemandes, et de confession juive, se dĂ©clarait bien Ă  la police comme française, puisqu’elle Ă©tait nĂ©e Ă  New-York par accident mais vivait Ă  Paris.

Et un citoyen congolais essaya dix-sept fois de traverser la MĂ©diterranĂ©e pour rejoindre l’Europe, car quel que soit son pays et ses origines, il savait juste que sans partir il mourrait;

Une identitĂ©, c’est ĂȘtre soi-mĂȘme pour faire la diffĂ©rence entre sa propre personne et les autres. Avoir une nationalitĂ©, un nom, c’est un droit. Avoir une personnalitĂ© et une opinion c’est un besoin d’oser. l’identitĂ© c’est la partie la plus importante d’une personne.
Mais, l’idĂ©e de l’identitĂ© individuelle est trĂšs dĂ©sordonnĂ©e pour notre sociĂ©tĂ© moderne, parce qu’elle promeut une rĂ©alitĂ© trĂšs absurde. La partie la plus importante d’une personne c’est sa personnalitĂ©, pas son identitĂ©.
L’identitĂ© humaine ne doit pas ĂȘtre prĂ©Ă©tablie, mais elle doit ĂȘtre rĂ©aliste. On ne peut pas souhaiter ĂȘtre Anglais si on est Roumaine et vice-versa et l’identitĂ© est influencĂ©e aussi par les conditions extĂ©rieures.
Et une jeune fille a falsifiĂ© sa carte d’identitĂ© pour pouvoir s’acheter de l’alcool et du tabac.

L’identitĂ© se fait par la famille : La famille est un groupe de personnes qui t’aide quand tu te confrontes avec des moments difficiles ou des problĂšmes adolescents.
Parfois des Ă©trangers ou des gens que tu connais peuvent t’aider plus que ta propre famille.
Les amis sont la famille qu’on choisit et qui nous aident à accepter la famille qu’on reçoit.

ThĂšme 2 : MĂ©moires europĂ©ennes : Quelle histoire personnelle et collective ? Comment se crĂ©e le rĂ©cit historique d’un pays ?

ThĂšme 3 : Espace public : Les mĂ©dias anciens et nouveaux, information et dĂ©sinformation. Les fake news et les secrets d’états.

Les gens sont dépendants de leurs téléphones...

Ă  un tel niveau qu’ils ne font plus attention Ă  ce qui se passe autour d’eux. Dans le passĂ© les gens ont rĂ©ussi Ă  se dĂ©brouiller sans les rĂ©seaux mĂ©dia. Ils Ă©crivaient des lettres ou ils passaient l’information d’une personne Ă  l’autre.

Que les rĂ©seaux sociaux sont un milieu oĂč nous habitons tous de nos jours, et nous crĂ©ons une sphĂšre personnelle qui peut avoir des dĂ©savantages.

D’autres disaient qu’au contraire, ils sont de plus en plus attentifs aux dĂ©tails et ils choisissent de tout partager sur internet

Que la tĂ©lĂ©, le tĂ©lĂ©phone, les rĂ©seaux sociaux, ouvrent nos vies vers des nouveaux mondes et qu’elles sont nĂ©cessaires pour le dĂ©veloppement. Que les mĂ©dias nous aident Ă  dĂ©couvrir beaucoup des choses nouvelles : des gens, des informations, des Ă©vĂ©nements etc.

Et les scientifiques considĂšrent que le tĂ©lĂ©phone est devenu une nĂ©cessitĂ© dans la vie des gens et si nous l’utilisons pour nous dĂ©velopper ce n’est pas une mauvaise chose.

Certains disaient que la vraie sociĂ©tĂ© de surveillance Ă©tait aujourd’hui et pas au XXĂšme siĂšcle. Que les hommes se connaissaient mieux psychologiquement, mais qu’ils n’avaient plus aucune vie privĂ©e. Et que Peut-ĂȘtre qu’en 2084 on se rendra compte qu’on est encore plus sous surveillance aujourd’hui.
Que chaque personne dit la vĂ©ritĂ©, mais choisit les moments choquants de sa vie pour attirer l’attention et pour impressionner les gens.

Qu’essayer de convaincre de sa vĂ©ritĂ© est une erreur. On est rĂ©el et on dit ce qu’on pense, la seule partie qui est artificielle est le fait que les rĂ©seaux font exagĂ©rer la pensĂ©e pour attirer l’attention.

Et un garçon qui a habitĂ© en France pendant une annĂ©e a appris le français ; auparavant il avait seulement les bases de la grammaire de la langue française, et puis, grĂące Ă  un programme tĂ©lĂ©, il s’est « enfermé » dans la tĂ©lĂ© et il a appris le français Ă  un trĂšs bon niveau.

Et un jeune homme a choisi de ne plus utiliser les rĂ©seaux mĂ©dias parce que j’ai envoyĂ© une photo indĂ©cente Ă  une personne qui l’a tĂ©lĂ©chargĂ©e et maintenant l’utilise pour faire du chantage.

ThÚme 4 : La mobilité, le tourisme: Que faire du « tourisme historique » ?

L’homme moderne a une mobilitĂ© touristique, Ă©conomique...

ou politique.‹‹

Le tourisme est un acte rĂ©crĂ©atif ainsi que la fourniture de services pour atteindre cet objectif. Le mot « tourisme » vient du mot anglais tour, qui signifie « plaisir de voyager avec un sĂ©jour dans des endroits diffĂ©rents »‚

L’essence du tourisme est repos et dĂ©tente, culture, aventure, expĂ©riences nouvelles et diffĂ©rentes.

‹Le tourisme devrait dĂ©contracter un homme de l’attitude d’une sociĂ©tĂ© capitaliste. Il contribue Ă  libĂ©rer l’homme de la vie quotidienne, de la pression, du stress et Ă  amĂ©liorer sa qualitĂ© de vie …‹

« Le tourisme se dĂ©place dans un espace situĂ© en dehors du lieu de rĂ©sidence permanente afin de faire connaissance avec de nouvelles choses, avec des gens et avec leur vie, lors d’un sĂ©jour de passage ailleurs. »‚

« Le tourisme signifie donc voyager pour le divertissement, le repos, la santé, profiter de la nature, de la curiosité de voir de nouvelles fins et de nouvelles personnes, du sport, etc.

« ‚‚Les gens qui ont rĂ©ussi ont toujours voyagĂ© dans des rĂ©gions lointaines du monde pour voir des Ă©difices glorieux ou d’autres Ɠuvres d’art; apprendre de nouvelles langues ou se familiariser avec d’autres cultures. Il Ă©tait une fois Ă  l’Ă©poque de la RĂ©publique romaine de la ville, comme Baia, des stations balnĂ©aires populaires pour les riches.‹Le premier voyage organisĂ© est liĂ© au nom de Thomas Cook. Il organisa le transport de 570 touristes qui, en 1841, devaient participer au congrĂšs. Ensuite, pour la premiĂšre fois, un rabais a Ă©tĂ© accordĂ© sur le prix du voyage de groupe. Cook a proposĂ© au chemin de fer son service dans l’organisation et une meilleure utilisation de ce vĂ©hicule avec la mise Ă  disposition d’un prix de transport avantageux. Il a donc louĂ© la totalitĂ© de la composition et organisĂ© le transport des passagers. Il offrait du thĂ© et de la musique de fĂȘte aux participants, et le prix de cet arrangement par personne Ă©tait d’un shilling.

‹Les termes tourisme et tourisme ont Ă©tĂ© officiellement utilisĂ©s pour la premiĂšre fois en 1937 par la SociĂ©tĂ© des Nations. Le tourisme est dĂ©fini comme le fait de voyager 24 heures ou plus avec les gens dans un pays oĂč il n’y a pas de sĂ©jour permanent.‹

ThĂšme 5 : L’écologie : Que faire du rapport nature-culture ?

ThÚme 6 : Crise de la démocratie, symptÎmes, menaces, remÚdes

Les hommes forts créent des bons moments,...

les bons moments crĂ©ent des hommes faibles, les hommes faibles crĂ©ent des moments difficiles, les moments difficiles crĂ©ent des hommes forts. Malheureusement on ne sait pas quelle variante est plus nocive : la synchronisation de tous ces Ă©lĂ©ments ou la manque de celle-ci ? La synchronisation peut mener Ă  une torture collective qui peut toujours ĂȘtre rĂ©glĂ©e collectivement. Pourtant la manque de synchronisation mĂšne Ă  des souffrances individuelles, plus difficile Ă  surmonter. Ceux-ci crĂ©ent de la haine et de la distance entre les gens : de la haine entre pays, puis entre rĂ©gions, ensuite entre villes, entre cartiers
 jusqu’au moment quand on parle de la haine entre gens.

Tous devraient respecter la loi, non pas la contourner selon l’universelle fracture dĂ©mocratique « la justice du plus fort est toujours la meilleure ».

Et certains disaient que le dĂ©veloppement de la culture seul peut changer les relations sociales. Quelqu’un prendra peut-ĂȘtre l’initiative de crĂ©er de l’emploi et d’amĂ©liorer le niveau de vie, un autre de dĂ©velopper le cinĂ©ma avec la rĂ©alitĂ© virtuelle, un troisiĂšme s’intĂ©ressera au transhumanisme et Ă  la vie sur la lune, qu’en tout Ă©tat de cause l’état de culture de l’homme lui permettra toujours d’avancer.

L’Europe, ce ne sont pas seulement des EuropĂ©ens, mais aussi les non-EuropĂ©ens, issues des cultures des frontiĂšres. Le bien-ĂȘtre des pays plus pauvres et la situation de leurs pays devient pire Ă  cause de ça. Donc, peut-ĂȘtre c’est le temps d’élargir l’UE et de donner une chance aux autres pays de s’approcher un peu des pays et de l’UE ?

La dĂ©mocratie commence toujours avec l’éducation : Certains disent que les bonnes maniĂšres apprises jusqu’à l’ñge de 7 ans sont nĂ©cessaires Ă  chaque enfant. Certains parents considĂšrent que l’enfant doit avoir de la libertĂ©, qu’il doit se dĂ©brouiller et prendre tout seul des dĂ©cisions.
Les psychologues pensent que l’éducation de base n’est pas suffisante et que pour pouvoir se dĂ©couvrir, les enfants ont besoin de leurs parents.
C’est l’enfant qui a dĂ©couvert et a appris des choses tout seul, Ă  un moment donnĂ© peut devenir rebelle et ne plus Ă©couter les conseils de ses parents mĂȘme si ceux-ci lui ont donnĂ© une bonne Ă©ducation.
Quand il Ă©tait ĂągĂ© de 11 ans, un garçon Ă©tait trĂšs respectueux, docile, aimable. Pourtant Ă  l’ñge de 18-19 ans il est devenu vulgaire, mĂ©chant et a commencĂ© Ă  frĂ©quenter les mauvais groupes mĂȘme si, en famille, il a reçu une bonne Ă©ducation.

ThĂšme 7 : Les frontiĂšres en Europe, les frontiĂšres de l’Europe, rĂ©elles ou virtuelles

Certains disaient qu’une Europe sans frontiùres est...

l’idĂ©al que nous devrions viser.
Sans frontiĂšres, pouvons-nous atteindre la libertĂ© dont nous rĂȘvons et parlons sans cesse?‹Qu’il fallait apprendre les liens entre les EuropĂ©ens et tous les citoyens vivant en Europe afin de crĂ©er une sociĂ©tĂ© prospective et meilleure.

Certains disaient que le fait de ne pas pouvoir quitter la serbie vers l’Europe Ă©tait critique pour ceux qui souhaitent aller travailler, mais d’autres pensaient qu’au moins la culture serbe Ă©tait maintenue dans le pays.‹‹

Et une femme qui regardait les champs brĂ»lĂ©s au printemps se rappellait les Ă©glise dĂ©truites par Ceaucesecu Ă  Bucarest, mais aussi, hĂ©las, les villages qui disparaissent petit Ă  petit, dĂ©sertĂ©s par les jeunes, sans aucun avenir ou les petits villes roumaines dont les jeunes gens sont partis Ă  l’étranger pour gagner leur vie, oĂč la population est formĂ©s des familles de plus en plus de bohĂ©miens qui vivent de l’argent reçu pour avoir mis au monde des dizaines d’enfants qui sĂšchent les cours et sont chĂŽmeurs.
Elle se demandait comment rĂ©ellement aider les Roumains Ă  repeupler les belles plaines roumaines et offrir l’éducation nĂ©cessaire aux Rroms (tziganes). ‹Comment raviver le feu de l’éducation, d’une Ă©conomie centrĂ©e sur la production Ă  travers des lois toutes neuves, bien faites par des professionnels et validĂ©es par des rĂ©fĂ©rundums leur application rapide ?
Et un Ă©tudiant amĂ©ricain demanda, Ă  son arrivĂ©e en Europe, oĂč Ă©tait la Serbie, et si c’était bien un pays.

Certains veulent rester en Roumanie et trouver ici un travail décent qui leur permet de vivre dignement.
D’autres pensent qu’il ne vaut pas la peine de rester ici et qu’il est mieux de partir Ă  l’étranger pour gagner plus vite et plus facile de l’argent.
Une amie d’une autre amie est partie travailler Ă  l’étranger pour gagner plus d’argent d’une maniĂšre plus rapide, mais elle a eu de la malchance
 On lui a promis qu’elle travaillera en agriculture (comme c’est le cas de beaucoup de Roumains), mais elle a Ă©tĂ© obligĂ©e de se prostituer


Thùme 8 : L’Europe et le monde, mise en perspective

ThĂšme 9 : La famille : oĂč en est le couple, les enfants, la sexualitĂ©, l’égalitĂ© hommes-femmes ?

Si l'histoire avait commencé avec les femmes...

on en serait pas lĂ  ! le problĂšme c’est que l’histoire des hommes a regnĂ© tant de temps, que nous sommes encore Ă  nous demander comment faire justice !
Si certains disent que nous sommes trop nombreux sur terre, alors il faut repenser le travail et le rapport au temps ! Et si d’autres que les femmes ont pris le travail des hommes, alors c’est qu’il n’y a peut-ĂȘtre pas tant de travail que ça Ă  faire !!!

De Jeanlin – <sazoud@hotmail.com>

Dans un certain nombre de pays europĂ©ens, y compris les pays tchĂšques, qui jusqu’en 1918 faisaient partie de la monarchie des Habsbourg, il Ă©tait explicitement indiquĂ© que « l’homme est le chef de la famille » et dĂ©cide sur toutes les questions importantes.

Certains disaient que, bien que les femmes des classes sociales infĂ©rieures aient toujours travaillĂ© et exercĂ© des travaux manuels exigeants, les femmes des classes moyennes et supĂ©rieures ont Ă©tĂ© longtemps engagĂ©es dans la famille et ne sont entrĂ©es que progressivement dans les professions d’enseignant, d’employĂ© de bureau, d’Ă©ducateur, etc. femmes instruites.

Jusqu’au 20Ăšme siĂšcle, les femmes de diffĂ©rentes couches sociales ne coopĂ©raient gĂ©nĂ©ralement pas pour promouvoir les exigences en matiĂšre d’Ă©galitĂ©, souvent mĂȘme des tensions et de l’animositĂ© entre elles.

Les États communistes ont proclamĂ© ensuite une politique visant Ă  rĂ©aliser l’égalitĂ© des sexes. Toute la pĂ©riode allant jusqu’Ă  la chute du rideau de fer est appelĂ©e fĂ©minisme d’État. Cependant, c’était sa variante radicalement de gauche, les autres courants du fĂ©minisme n’étaient pas considĂ©rĂ©s comme pertinents et reprĂ©sentaient la soi-disant survie bourgeoise Ă  Ă©liminer.

Et d’autres encore que le recul de l’égalitĂ© hommes-femmes aprĂšs 1990 n’était pas liĂ© Ă  la crise Ă©conomique puisqu’en rĂ©publique tchĂšque tout le monde avait du travail.

Certaines disaient qu’elles se sentaient d’abord ĂȘtre humain, puis femme. Et que sans doute les hommes se sentaient d’abord hommes, puis ĂȘtre humain.
Et un homme pensait qu’on ne pouvait regarder l’égalitĂ© que dans le cas d’une bagarre, oĂč frapper un homme ou bien une femme n’aurait pas le mĂȘme impact. Que seul le respect entre homme et femme pouvait servir de cadre concret.

Les femmes manifestent contre l’avortement, mais combien d’entre elles seraient prĂȘtes Ă  adopter mon enfant si je devais le garder ?

La femme qui est respectĂ©e et Ă©mancipĂ©e choisit-elle d’ĂȘtre traitĂ© comme un objet ? La femme est vraiment libre quand elle choisit ce qu’elle fait avec son corps et son identité  Alors, pourquoi choisit-elle d’ĂȘtre humiliĂ©e et rĂ©duit Ă  un objet ? c’est parce qu’elle est incertaine ou a une faible estime de soi
 ou peut-ĂȘtre parce qu’elle est trop influencĂ©e par la sociĂ©tĂ© patriarcale ou par le besoin de satisfaire un homme pour se sentir apprĂ©ciĂ©e, validĂ©e ou puissante ?

 

Et en 2019, une fĂ©ministe a Ă©crit qu’à l’horizon d’une ou deux gĂ©nĂ©rations, il n’y aura pas de changement radical dans l’esprit des gens, une approche Ă©quilibrĂ©e des institutions de pouvoir importantes, l’Ă©radication des prĂ©jugĂ©s sexistes stĂ©rĂ©otypĂ©s et la violence sexuelle. Mais certains changements positifs se produiront, elle prĂ©voyait plus de flexibilitĂ© dans les rĂŽles de genre, des manifestations moins ouvertes du chauvinisme patriarcal et le fait qu’ĂȘtre fĂ©ministe ou fĂ©ministe n’est plus une malĂ©diction.

Certains disaient que le mouvement contre l’avortement Ă©tait un recul de pensĂ©e, mais les conservateurs soutenaient que la baisse de natalitĂ© Ă©tait due au fĂ©minisme. Et que les mouvements fĂ©ministes avaient apportĂ© plus de mal que d’avantages.

Certains pensaient que le grand boom du fĂ©minisme avait dĂ©jĂ  eu lieu au XXĂšme siĂšcle, et que le prĂ©sent tendait vers un retour au conservatisme. Mais les LGBT et les amateurs de bandage continuaient Ă  penser qu’il fallait justement continuer Ă  provoquer les stĂ©rĂ©otypes pour les dĂ©manteler.
Que certains, notamment sur les rĂ©seaux sociaux avaient du mal Ă  accepter la vĂ©ritĂ© et de l’orateur selon lequel le tĂ©moignage est destinĂ© Ă  ce que tout le monde puisse le comprendre et s’y identifier.‹Et que ce qui ne vous est pas arrivĂ© personnellement ou qui n’est pas possible n’est pas la preuve que cela n’arrive Ă  personne.

Les religieux pensaient que dans tous les cultes l’égalitĂ© des sexes a toujours Ă©tĂ© prĂŽnĂ©es, mĂȘme si certains de l’appliquaient pas dans la vie sociĂ©tale ; Le patriarcat a toujours Ă©tĂ© le paradigme le plus Ă©vident, et que c’était aux minoritĂ©s de venir s’élever Ă  la majoritĂ©.
Mais les philosophes disaient que sans démocratie, on ne pouvait parler du féminisme, car nous restions sans possibilité de communiquer, encore moins de voter. Et donc que la majorité devait au contraire venir chercher les minorités pour les sortir de leur impasse.
Et une femme a choisi de se retirer dans les ordres comme une forme de féminisme.

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, les Ă©quipes de foot seraient mixtes ! et pourquoi pas les vestiaires ?‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, joueurs et joueuses de foot auraient les mĂȘmes primes, les mĂȘmes salaires.‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, TOUTES LES FEMMES  ET TOUS LES HOMMES gagneraient le mĂȘme salaire pour les mĂȘmes compĂ©tences.

‹Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, une femme compĂ©tente ou incompĂ©tente serait aujourd’hui  prĂ©sidente.‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, jamais une prĂ©sidente n’aurait dĂ©clarĂ© la guerre : il est si dur de crĂ©er la vie. C’est un combat suffisant !‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, ce  ne serait pas un combat mensuel d’avoir accĂšs aux protections menstruelles.‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, la menstruation ne serait pas une bonne raison pour nous faire rester Ă  la maison !‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, porter une jupe pour aller nous  promener ne nous ferait pas juger comme une prostituĂ©e !

‹Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, on pourrait porter une jupe sans avoir Ă  se raser.‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, on donnerait aussi des poupĂ©es aux garçons et les filles joueraient Ă  ĂȘtre maçons. ‹

Si l’histoire avait commencĂ© avec les femmes, la femme serait un homme comme les autres, ‹MAIS  DEMAIN L’HISTOIRE SE REECRIRA AVEC LES FEMMES, ET NOUS EN SERONS LES ACTRICES PRINCIPALES !

ThÚme 10 : Ville et campagne, sédentarité et mobilité

ThÚme 11 : Le religieux, quelle place en Europe au XXIÚme siÚcle ?

JACQUES RUPNIK

PATRIK OUƘEDNIK / SARAH LECARPENTIER

STEPHANE NAWRAT

Vous avez peut-ĂȘtre vu le spectacle « Europeana, une brĂšve histoire du XXe siĂšcle » mis en scĂšne par Sarah Lecarpentier, ou l’exposition photographique de StĂ©phane Nawrat, « Fragments », ou encore assistĂ© Ă  une des confĂ©rences de Jacques Rupnik « Hier, aujourd’hui, demain ».

Ou les trois ? Ou mĂȘme aucun des trois !

N’importe : vous ĂȘtes ici, et cette page vous est dĂ©diĂ©e.

Europeana est la suite d’une rĂ©flexion sur la mĂ©moire du XXe siĂšcle, initiĂ©e avec la crĂ©ation d’Ô ma mĂ©moire, portrait de StĂ©phane Hessel. Pour adapter le texte et penser la mise en scĂšne, Sarah Lecarpentier a voyagĂ© Ă  travers l’Europe avec le photographe StĂ©phane Nawrat.

Un dispositif – associant tournĂ©e du spectacle, exposition photos et confĂ©rence d’un intellectuel europĂ©en sur l’une des thĂ©matiques choisies –  sera menĂ© en 2019 Ă  travers l’Europe, pour faire de cette annĂ©e d’élection europĂ©enne un temps fort artistique et citoyen.

 

Dans chaque ville oĂč nous voyageons, une thĂ©matique contemporaine est abordĂ©e et proposĂ©e, en lien avec le texte de Patrik Ourednik, qui raconte l’histoire europĂ©enne de 1914 Ă  2001.

Cette interface, portĂ©e par le site CafĂ©babel, vous propose un cadavre exquis littĂ©raire, pour raconter ensemble la suite de l’histoire, de 2001 Ă  2019 ! Un texte collectif, littĂ©raire et crĂ©atif Ă  la maniĂšre d’Ourednik, qui sera lu lors de l’évĂ©nement de clĂŽture du projet, en France, au ManĂšge, scĂšne Nationale de Maubeuge, les 20 et 21 novembre 2019.